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La formation sur les risques du travail dépend de la présence d'une représentation des travailleurs, selon une enquête française

05/02/2008
En 2005, 31 % des salariés français déclaraient avoir reçu soit une formation, soit une information sur les risques que leur travail fait courir à leur santé, selon une analyse des données de l'enquête Conditions de travail menée dans l'Hexagone en 2005.  L'accès à l'information ou à la formation sur les risques liés au travail varie considérablement suivant la taille de l'entreprise : seulement 20 % des salariés de PME de moins de 50 salariés, deux fois plus dans les entreprises de plus de 1.000 salariés.

"Le fait que les établissements de plus de 50 salariés informent davantage leurs salariés sur les risques professionnels n'est pas tant lié à la taille qu'à la présence d'un Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT)", nuance cependant l'auteur du document d'analyse. La présence d'un CHSCT multiplierait par deux les chances de bénéficier d'une information ou d'une formation sur les risques liés au travail.

L'accès à l'information et à la formation sur les risques professionnels dépendrait également beaucoup de la nature du poste de travail. Plus celui-ci implique d'importants efforts physiques ou l'exposition à des fumées, des poussières, des produits chimiques ou des agents biologiques, plus le salarié est formé et informé sur les risques qu'il rencontre sur son lieu de travail.

Par ailleurs, 83 % des salariés ont passé une visite médicale avec un médecin du travail au cours des deux années précédant l'enquête. Les salariés en contrat précaire ou à temps partiel sont moins souvent vus par le médecin du travail.

Les femmes semblent moins bénéficier des mesures de prévention des risques professionnels que les hommes. Cette différence entre hommes et femmes ne s'expliquent que partiellement par la nature différente des professions exercées. Dans une analyse de type "toutes choses égales par ailleurs", les femmes continuent à bénéficier de moins de mesures de prévention : leur probabilité d'avoir suivi une formation, d'avoir obtenu des informations sur la sécurité, ou d'avoir vu un médecin du travail en consultation, apparaît nettement inférieur à celle des hommes, constate l'auteur du document d'analyse.

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Dernière mise à jour : 10/11/2008
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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