06/12/2007
L'Observatoire européen des risques, récemment mis sur pied au sein de l'Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail, a rendu public le 26 novembre un rapport qui identifie les risques biologiques émergents les plus susceptibles d'affecter les travailleurs de l'UE.

Malgré la législation européenne en vigueur, les connaissances demeurent limitées et, sur bien des lieux de travail, l’évaluation et la prévention des risques biologiques sont insuffisantes, constate le rapport. Les auteurs de l'étude estiment à environ 5 000 le nombre de travailleurs européens qui meurent chaque année à la suite d’une maladie contagieuse, causée par des risques biologiques viraux, bactériens, liés à un insecte ou à un animal. Les femmes sont plus susceptibles d'être concernées que les hommes dans la mesure où elles occupent généralement des emplois qui impliquent davantage de risques biologiques et une plus grande exposition à ces risques.

La plupart des risques émergents sont liés à des pandémies associées à de nouveaux agents pathogènes contagieux, comme le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), la grippe aviaire et le virus Ébola, et d'autres qui réapparaissent tels que le choléra et la fièvre jaune. Compte tenu de la vitesse et du volume du trafic et du commerce internationaux, ces substances peuvent se répandre autour du globe en quelques heures et déclencher une nouvelle pandémie.

Les situations d'exposition complexes concernent de nouveaux secteurs industriels tels que le traitement des déchets où les travailleurs entrent en contact avec une variété de micro-organismes en suspension et de composés organiques. Lorsque les systèmes d'air conditionné sont mal entretenus, les moisissures peuvent se propager n'importe où à l’intérieur du lieu de travail, ce qui peut provoquer de l'asthme et des allergies.

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