17/09/2007
Arcelor Mittal, la plus grande société sidérurgique du monde, et les syndicats représentant ses employés dans plus de vingt pays ont annoncé aujourd'hui une initiative nouvelle et novatrice visant à assurer la sécurité et la santé des travailleurs de l'entreprise. Réunis à Montréal, dans le cadre de la première conférence mondiale organisée par la Fédération internationale des travailleurs de la métallurgie pour Arcelor Mittal et ses syndicats, la société et les syndicats ont pris l'engagement d'exécuter un programme commun de formation théorique et pratique afin de mieux protéger la santé et la sécurité des travailleurs de toutes les usines de la société.
Ce programme comprend la création d'un groupe spécial, composé d'experts des syndicats et de la société en matière de santé et de sécurité appartenant à divers pays, qui aura pour tâche d'étudier la situation dans les usines du groupe afin d'améliorer spectaculairement la situation dans ce domaine. Grâce à l'engagement pris d'œuvrer ensemble, nous atteindrons notre but, à savoir la suppression des risques que les travailleurs courent dans leurs activités professionnelles quotidiennes.
Marcello Malentacchi, secrétaire général de la FIOM, a déclaré :"La santé et la sécurité sont indéniablement le principal souci des travailleurs, quel que soit le pays ou la région où ils vivent. "Il est prouvé que quand les travailleurs sont syndiqués, leur lieu de travail comporte moins de dangers et nous nous réjouissons de collaborer avec la société afin que la protection de la santé et de la sécurité soit non seulement son objectif prioritaire, mais devienne aussi une réalité."
Leo Gerard, président international du Syndicat des Métallos (USW) a ajouté: "Arcelor Mittal est l'une des entreprises sidérurgiques les plus prospères du monde, or une société manifeste sa grandeur non seulement dans son bilan, mais aussi dans la manière dont elle traite ses ouvriers. "Cet accord prouvera aux employés d'Arcelor Mittal de toute la planète que leur bien-être constituera le fondement du succès continu de leur entreprise et que, pour les syndicats, la solidarité n'est pas un vain mot."
Le directeur québécois du Syndicat des Métallos, Michel Arsenault, a parlé d’une expérience concrète sur le terrain. "Des métallos québécois, a-t-il expliqué, se sont rendus en Algérie et au Mexique pour échanger avec leurs confrères travaillant pour la même compagnie. Ils ont réalisé qu’il fallait intensifier les contacts et développer une solidarité afin que les conditions de travail et de salaire progressent partout dans les usines de cette compagnie. "Le développement d’une entreprise ne doit pas se faire sur la base des coûts de la main d’œuvre mais à partir de facteurs comme l’innovation."
Selon le président et chef de la direction d’Arcelor Mittal Lakshmi Mittal, "Arcelor Mittal place la santé et la sécurité de ses employés au premier rang de ses priorités et s'engage à respecter les normes les plus rigoureuses à ce sujet. La société a appris à son personnel à accorder la plus haute importance à la sécurité à tous les niveaux et élaboré un solide ensemble de normes à cette fin. "Nous sommes contents de collaborer avec les syndicats dans l'exécution de notre projet commun: que nos usines sidérurgiques soient celles qui protègent le mieux la santé et la sécurité des travailleurs. L'une des premières mesures prises en commun depuis la fusion d'Arcelor et de Mittal fut de proclamer le 6 mars 2007 "journée mondiale de la santé et de la sécurité", à l'occasion de laquelle la direction et les syndicats de tous les pays s'engagèrent simultanément à atteindre nos objectifs en la matière."
La Fédération internationale des travailleurs de la métallurgie défend les intérêts de 25 millions de travailleurs de 100 pays de tous les continents.
Source : Fédération internationale des travailleurs de la métallurgie
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