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L'exposition aux pesticides, facteur aggravant pour la maladie de Parkinson

13/06/2007
Selon une étude menée par des chercheurs de l'Université d’Aberdeen en Ecosse, l'exposition aux pesticides augmenterait le risque de développer la maladie de Parkinson.

Le recours massif aux pesticides, qui sont des produits chimiques dangereux, permet de se débarrasser des rongeurs, champignons, maladies, insectes et "mauvaises herbes" qui détériorent les cultures. Cependant, cette solution de facilité à un coût : colossal pour l'environnement mais aussi pour la santé puisque qu'elle augmente le risque de souffrir de la maladie de Parkinson, une maladie neurologique qui affecte le système nerveux central. Le Parkinson se caractérise par la disparition d'un petit nombre de cellules nerveuses qui sécrètent un neurotransmetteur appelé dopamine. Or, celle-ci intervient dans le bon fonctionnement de nombreuses régions du cerveau et est indispensable à la survie des cellules. Les symptômes de cette maladie sont notamment des tremblements de repos, la rigidité des membres et le ralentissement des mouvements.

L'étude indique que l'exposition à des pesticides est un facteur de risque aggravant pour le développement de cette maladie. Ainsi, un fort niveau d'exposition aux pesticides accroît le risque de 39% et un faible niveau de 9%, selon cette étude qui a porté sur 959 patients atteints de la maladie de Parkinson. Les personnes suivies ont été interrogées sur leur vie quotidienne et notamment leur degré d'exposition à certains produits chimiques, comme les solvants, les pesticides, ou à des métaux comme le fer, le cuivre ou le manganèse. Des questions leur ont également été posées sur l'historique médical de leur famille, ou leur usage de tabac. L'ensemble du questionnaire a ensuite été proposé, pour comparaison, à des sujets sains.

Ce n'est pas la seule conclusion de l'étude qui note également que la maladie de Parkinson est 1,28 fois plus fréquente chez les personnes qui ont subi un choc violent menant à l'inconscience et 2,56 fois plus fréquente chez les personnes qui ont subi plusieurs fois des chocs violents menant à l'inconscience (comme chez les boxeurs par exemple).

"Cela ne prouve pas que les pesticides causent la maladie de Parkinson mais ça ajoute du poids aux signes d'un lien", a commenté le Dr Finlay Dick, responsable de la recherche. "La conclusion importante de cette recherche est la confirmation que la maladie de Parkinson n'est pas causée par un facteur unique, mais plutôt par une combinaison entre la prédisposition génétique et les facteurs liés au milieu", a estimé un porte-parole de la Parkinson Disease Society. En effet, l'étude a conclu que si le risque majeur tenait à la présence dans sa famille de personnes atteintes de la maladie, l'exposition à des pesticides était un facteur nettement aggravant.

  • Résumé de l'étude (en anglais)
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Dernière mise à jour : 10/11/2008
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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