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2,2 millions de morts au travail… pour la plupart évitables
27/04/2007
«Des lieux de travail sûrs et sains - Faire du travail décent une réalité» est le thème adopté par le BIT pour la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, ce 28 avril. Dans un rapport publié à cette occasion, le BIT estime que 2,2 millions de personnes meurent chaque année dans des accidents ou des suites de maladies liées au travail. Plus de 270 millions de travailleurs sont victimes pendant cette même période de blessures et, à tout moment, l’on compte 160 millions de malades souffrant d’une affection causée par le travail. Au-delà du drame humain, ces souffrances ont aussi un coût estimé à 4 % du produit intérieur brut dans le monde, soit 20 fois plus que l’aide au développement tous pays confondus. Le rapport du BIT ainsi que plusieurs autres outils sur la santé et la sécurité au travail sont disponibles sur le site du BIT consacré à cette Journée du 28 avril.
«La plupart des accidents peuvent être évités», insiste le BIT qui lance un appel aux Etats membres afin qu’ils ratifient la nouvelle convention adoptée en 2006 (convention concernant le cadre promotionnel pour la sécurité et la santé au travail) ainsi que les autres conventions qui portent sur cette question. Il est avéré qu’une bonne inspection du travail et un dialogue social constructif sont parmi les meilleurs moyens de prévenir les accidents et maladie. Le BIT s’active aux quatre coins du monde pour renforcer ces moyens. C’est le cas par exemple en République démocratique du Congo où le BIT vient de lancer un grand projet, avec l'appui du gouvernement belge, pour la bonne gouvernance dans le secteur minier du Katanga. L’un des objectifs principaux de ce projet est l'amélioration des conditions de sécurité et de santé, particulièrement mauvaises dans les mines artisanales. Une attention particulière sera portée au renforcement des services de l'inspection du travail et à la consolidation du dialogue social pour promouvoir de meilleures conditions dans ces sites miniers du Katanga.