On savait déjà que l’espérance de vie variait selon la catégorie socio-professionnelle. On apprend aujourd’hui que plus on est pauvre, plus on risque de vieillir vite. C’est ce que révèle une étude anglo-américaine réalisée auprès de 1.552 volontaires et publiée dans la revue Aging Cell.
Les résultats montrent que la misère accélèrerait le vieillissement de nos cellules de 7 ans. Selon les chercheurs, le stress serait en cause : il pourrait réduire la taille de nos télomères (filaments d’ADN qui permettent aux chromosomes de se multiplier à l’identique) et, par là-même, provoquer le vieillissement puis la mort de nos cellules.