La dernière réunion du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) s’est conclue par un important message de soutien aux activités de l’OIT, et plus particulièrement à son Agenda pour le travail décent. L’ECOSOC coordonne l'action des 14 agences spécialisées, 10 commissions fonctionnelles et cinq commissions régionales de l'ONU.

Lors de sa réunion du 3 au 5 juillet à Genève, il a adopté une Déclaration ministérielle qui souligne la priorité de parvenir à un emploi plein et productif et un travail décent pour tous. En cette période de réforme de l’ONU, les ministres participants ont lancé un appel au système des Nations Unies afin que celui-ci s’unisse pour promouvoir des emplois de qualité. Il y a urgence : le chômage mondial a augmenté de plus de 20 % au cours des dix dernières années, et 430 millions d'emplois nouveaux devront être créés dans la prochaine décennie pour faire face à l'augmentation de la main-d'œuvre mondiale.

Cette réunion était le premier sommet international à reprendre les recommandations du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement organisé par l’ONU en septembre 2005, un Sommet qui intégrait la stratégie du travail décent dans les efforts à mener pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement. "Ce mouvement est une occasion extraordinaire d'intégrer l'emploi productif et le travail décent pour tous à l'action de toutes les organisations de l'ONU concernées, a déclaré le Directeur général du BIT, Juan Somavia. Cela peut mettre en mouvement une politique de dialogue au sein du système multilatéral – y compris des institutions de Bretton Woods - et stimuler ainsi la convergence politique nécessaire au but global que s'est fixé le Sommet de l'ONU de 2005".

• Le texte de la Déclaration (en anglais)

Source: BIT