25/11/2005.
La cour de cassation a confirmé le 15 novembre dernier le non lieu rendu par la cour d'appel de Douai en juin 2004
La cour de cassation a estimé que le pourvoi en cassation était irrecevable car l'avocat général de la cour d'appel de Douai ne s'était pas associé à l'action des plaignants.
La déception est énorme pour les quatre familles dunkerquoises qui se battaient depuis 7 ans pour qu'un procès pénal ait lieu et pour que les trois entreprises qui employaient leur proche soient reconnues coupables devant la justice.
Avec les quatre familles concernées, une cinquantaine de personnes membres de l'Association Régionale de Défense des Victimes de l'Amiante, Ardeva, avait fait le déplacement à Paris pour l'annonce de la cour de cassation. Parmi elles, plusieurs "veuves de l'amiante", qui manifestent toutes les trois semaines à Dunkerque, avaient ramené les pancartes sur lesquelles figurent les portraits de leur mari défunt.
L’affaire remonte à 1997, année où quatre ex-salariés malades et l’association régionale des victimes de l’amiante (ARDEVA) ont porté plainte contre les entreprises Sollac, Normed et Weizcaecker et Carrère dans lesquelles ils avaient travaillé et été exposés à l’amiante. Après sept années d’instruction, le tribunal de Dunkerque a rendu le 16 décembre 2003 une ordonnance de non-lieu, confirmée le 15 juin 2004 par la cour d’appel de Douai.
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