|
31/10/2005.
Selon un rapport de l'Institut de statistiques suédois et de l'Agence suédoise sur l'environnement de travail, environ 33% des employés et 29% des employées mènent une activité professionnelle qui comporte du travail lourd. Ceci représente, depuis 1995, une légère diminution de 2% pour les femmes et une augmentation de 1% pour les hommes.
Le travail est défini dans l'étude comme lourd lorsqu'il y a levage de charges lourdes (plus de 15 kilogrammes) plusieurs fois par jour ou quand le répondant estime partiellement ou complètement que son travail est laborieux.
Le rapport constate que les hommes et les femmes éprouvent généralement différents types de travail lourd. Les hommes, jusqu'à un plus grand degré que des femmes, rapportent qu'ils doivent soulever des charges lourdes, alors que la majorité de femmes rapportent que leur travail est physiquement lourd, mais qu'elles ne doivent pas soulever les charges lourdes. Des positions de travail difficiles sont également fréquemment rapportées. Environ 70% des aides-soignantes en hôpital, des postiers, des employés chargés du tri du courrier, des plombiers et peintres, des agents chargés de l'entretien extérieur des immeubles etc. doivent travailler dans des positions pénibles. Le rapport conclut que le travail dans des positions difficiles représente un facteur qui encourage les employés à qualifier leur travail de lourd.
Les professions où le travail lourd est habituel sont généralement caractérisées par un taux d'absentéisme long (cinq semaines ou plus) plus élevé par apport à l'ensemble des salariés. Parmi la population active totale, 6,8% de femmes et 3,8% des hommes ont connu sur une période de douze mois de longues périodes d'absence en raison de troubles liés à leur travail. Parmi les femmes, 11% des femmes travaillant comme opératrices sur machine ou cuisinières ont été absentes pendant une longue période. Les plombiers et les peintres présentent le taux d'absentéisme de longue durée le plus élevé parmi les hommes (respectivement 7 et 8%).
|
