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L'agence britannique pour la santé et la sécurité au travail (Health and Safety Executive - HSE) a fait paraître fin août de nouvelles statistiques qui, pour la première fois, reposent sur des informations qui mettent en évidence les facteurs qui contribuent à l'apparition de troubles musculo-squelettiques (TMS) et de maladies mentales liés au travail.
En 2004, les médecins spécialistes du réseau d'information santé et travail (Health and Occupation Reporting network) ont évalué à 23.000 le nombre de nouveaux cas de maladies liées au travail.
Selon les données transmises par les rhumatologues, les professions les plus touchées par les TMS sont : les dactylos, les tôliers, les ouvriers des chantiers navals et les riveurs, les ouvriers attachés à la construction de routes.
Les psychiatres estiment que ce sont les militaires qui entre 2002 et 2004 ont connu le taux d'incidence le plus élevé de maladies mentales, suivis par les médecins généralistes. Les enseignants, les infirmières et les autres fonctions du secteur public connaissent les taux les plus élevés de stress, anxiété ou dépression liés au travail.
Selon l'agence britannique, chaque année quelque 6.000 personnes meurent d'un cancer provoqué par des expositions à des cancérigènes tout au long de leur parcours professionnel. 1.870 personnes meurent chaque année du mésothéliome, un cancer causé principalement par des expositions professionnelles à l'amiante, et à peu près le même nombre de personnes perdent la vie à la suite d'un cancer du poumon lié à l'amiante. Environ 100 personnes meurent annuellement d'asbestose et presque 250 d'autres types de pneumoconioses, principalement associées à la poussière de charbon et de silice.
Ces statistiques de mortalité par cancer professionnel dû à l'amiante sont contestées par la Confédération britannique des syndicats (TUC) qui estime que le nombre de travailleurs qui meurent chaque année à cause de l'amiante est beaucoup plus important.
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