Le Réseau "Philippine Ban Asbestos" a tenu son premier séminaire le 4 juillet 2005 dans la ville de Quezon. A cette occasion, différentes organisations syndicales, des associations de défense de l’environnement et des organisations de victimes ont affirmé leur volonté de lutter ensemble pour une interdiction de l’amiante.

La lutte des habitants de la baie de Subic, appelée “Toxic Bay” en raion des conditions environnementales désastreuses a joué un rôle important dans le développement d’un mouvement pour l’interdiction de l’amiante aux Philippines. La baie de Subic a été occupée pendant longtemps par l’armée des Etats-Unis qui y avait installé une de ses plus importantes bases navales. Les travailleurs philippins de la base ont été exposés à l’amiante et lorsque l’armée des Etats-Unis s’est retirée au début des années ’90 rien n’a été entrepris pour nettoyer le site. Celui-ci est devenu une zone franche où sont concentrées de nombreuses entreprises. La population de la baie souffre de nombreuses maladies liées à la pollution environnementale.

Le Dr. Marlito Cardenas a présenté la législation actuelle des Philippines sur l’amiante et en a souligné les lacunes et insuffisances. En particulier, la valeur-limite de 2 fibres par m3 est inadéquate pour une protection de la santé des travailleurs.
Nonoy Palarca de l’Union Nationale des Travailleurs du Bâtiment et de la Construction a présenté un exposé sur la situation dans ce secteur et en particulier sur les dangers de l’amiante.
Source: Manila Bulletin  (11 juillet 2005)

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