Près de 7 % des salariés sont soumis pendant plus de vingt heures par semaine à des bruits dépassant le seuil de 85 décibels A (dB A) ou comportant des chocs et des impulsions. Qualifiés de « nocifs », ces bruits sont susceptibles de porter atteinte au système auditif. 25 % des salariés sont soumis à d’« autres bruits », moins dangereux pour la santé. Tel est le constat dressé par la Dares (la Direction de la recherche, dépendant du ministère du Travail) dans une étude sur le bruit au travail en 2003.

Les salariés de l’industrie sont les plus touchés. (18 %), devant ceux de l’agriculture et de la construction (12 %). Dans l’industrie, le bruit nocif concerne le bois-papier, la métallurgie et la transformation des métaux, les produits minéraux, l’automobile et les équipements mécaniques, le textile et l’agroalimentaire. A l’opposé, les salariés du tertiaire subissent rarement des bruits nocifs (2,7 %).

• L’étude se trouve sur le site du ministère du Travail