L’inspection du travail norvégienne (Norwegian Labour Inspection Authority) dévoile, dans un rapport rendu public le 7 mars dernier, que les travailleurs immigrés non-occidentaux reçoivent rarement la formation et l’information essentiels en rapport avec leur environnement de travail, et qu’ils sont plus souvent que leur collègues de nationalité norvégienne maintenus dans l’ignorance, soit du fait de la barrière de la langue soit à cause de discrimination.
Dans leur rapport, les inspecteurs du travail font état de la découverte de nombreux cas de travailleurs immigrés non-occidentaux ne disposant pas de contrat de travail écrit.

Le rapport révèle également que dans de nombreuses entreprises, les procédures nécessaires à l’implication des employés dans des domaines cruciaux pour leur santé physique et psychologique font défaut. Il en résulte que de nombreux employés qui ne sont pas d’origine occidentale ne sont pas au courant des initiatives développées au sein de l’entreprise en matière de sécurité et de santé au travail, ni de l’existence et du rôle du représentant en santé-sécurité. Les non-Occidentaux risqueraient également d’être davantage confrontés au harcèlement sur le lieu de travail. Par peur de perdre leur emploi, les travailleurs immigrés seraient moins disposés que leur collègues norvégiens à révéler qu’ils sont victimes d’abus et à les dénoncer.

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