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Convention de Rotterdam : l’amiante au centre d’un bras de fer avec le Canada

27/10/2008
Les pays signataires de la Convention de Rotterdam, se réunissent à partir de ce lundi  27 octobre  au siège de la FAO à Rome.  Ils pourraient décider au cours de la semaine de l'ajout de deux pesticides (l'endosulfan et le TBT) et de l'amiante chrysotile à la liste PIC, sur laquelle figurent déjà 39 produits dangereux.
 
Afin de protéger la santé des personnes et l'environnement contre des dommages éventuels liés au commerce de produits chimiques, 165 pays ont adopté en 1998 la Convention de Rotterdam. Administrée par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), cette convention vise à encourager le partage des responsabilités et la coopération entre les pays signataires dans le domaine du commerce international de certains produits chimiques très dangereux dont certains pesticides et produits chimiques industriels.

39 produits chimiques dangereux figurent sur la liste PIC (information et consentement préalable) et obéissent à la procédure de la Convention de Rotterdam. Parmi ces 39 produits, sont inscrits les pesticides aldrine, binapacryl, captafolou chlordane mais aussi cinq formes d'amiante (actinolite, anthophyllite, amosite, crocidolite et trémolite).

«La procédure du PIC n'est pas une recommandation générale pour en interdire ou restreindre étroitement l'utilisation», rappelle la FAO. Mais elle offre aux pays en développement, qui sont parties au Traité, la possibilité de décider quel produit chimique ils souhaitent recevoir et quel autre exclure du fait des dangers liés à son utilisation. De leur côté, les parties responsables de l'exportation du produit doivent s'assurer que celui-ci ne sera pas exporté à partir de leur territoire lorsqu'un pays importateur a fait connaître sa décision de rejet, explique l'Organisation.

Lors de la précédente réunion des parties à la Convention en 2006, l’amiante avait été au centre d’un intense débat entre opposants et partisans de l’amiante. Une coalition de plusieurs pays producteurs, emmenée par le Canada, s’était opposée à son insertion sur la liste PIC, rappelle la FAO qui «s'attend à de nouvelles oppositions». 
 
Le second produit chimique sur la sellette est le tributylétain (TBT), un composant des peintures anti-fouling utilisées pour les coques de navires qui s'avère toxique pour les poissons, mollusques et autres organismes aquatiques.

Enfin, le troisième produit, l'endosulfan, est un pesticide utilisé dans les cultures de coton qui selon la FAO est dangereux pour l'environnement et la santé de l'homme, plus particulièrement dans les pays en développement qui ne disposent pas de protections adéquates.

 

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Dernière mise à jour : 10/11/2008
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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