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L'inégalité des Français face au cancer confirmée dans une étude

10/09/2008
L’inégalité des Français face au cancer est à nouveau épinglée dans une étude rendue publique le 2 septembre par l’Institut de veille sanitaire (InVs). Les inégalités sociales de mortalité par cancer sont particulièrement fortes chez les hommes pour l'ensemble des cancers (à l'exception du côlon, du pancréas et de la vessie). Chez les femmes, elles sont moins marquées.

Entre 1968 et 1974, un Français non diplômé présentait un risque de surmortalité par cancer 1,52 fois supérieur à celui d’un homme en possession d’un baccalauréat ou plus. Cette vulnérabilité des hommes peu instruits s'est accentuée au cours des trente dernière années. Pour la période 1990-1996, le taux de surmoratlité des non-diplômés était de 2,29.

La surmortalité masculine des peu diplômés est très nette pour les cancers broncho-pulmonaires et des voies aérodigestives supérieures (larynx, pharynx, cavité buccale). Un homme ne disposant pas d’un diplôme d’études supérieures serait de trois à quatre fois plus exposé à ces types de cancer qu’ un diplômé.

Bien qu’étant de moindre envergure que chez les hommes, les inégalités de mortalité par cancer sont également constatées chez les femmes, en particulier pour les cancers broncho-pulmonaires, de l'utérus et de l'estomac. Toutefois, pour le cancer du sein, les classes plus favorisées sont plus à risque que les classes modestes mais présentent de meilleurs taux de survie. Les auteurs expliquent ce paradoxe par le fait que les femmes de milieu favorisé ont davantage accès aux campagnes de dépistage et aux soins spécialisés.

  • L'étude
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Dernière mise à jour : 10/11/2008
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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