Pour l’INRS, des masques respiratoires (demi-masques) équipés de filtres électrostatiques peuvent très bien avoir satisfait aux tests et être agréés (munis du sigle CE) mais ne pas offrir de protection suffisante à l’opérateur qui les porterait de façon prolongée.
En effet, si certains filtres deviennent plus efficaces en se colmatant par accumulation de particules (papier microfibre), d’autres filtres perdent rapidement de leur efficacité lors de l’augmentation de leur charge en particules: la pénétration des particules mesurée après une heure d’exposition peut être jusqu’à 10 fois supérieure à celle mesurée au bout de 3 minutes (durée d’exposition de l’essai normalisé).
Ceci soulève des questions essentielles quant au niveau de protection en situation réelle et quant à la pertinence des tests effectués en vue de la classification de ces filtres…
Source: Jean-Marie Iotti (2003). Filtres antiparticules: une protection respiratoire conforme, oui mais…Travail et Sécurité; 632:16-18.
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